UnLimited - Jme fais asociale, mais restez donc prendre un thé.http://unlimited.cowblog.frJvous dirais seulement. Des choses simples. Des banalités. Pour déguiser nos malaises. L'empressement noyerait les bêtises. Jvous dirais ce que je voudrais être. Ce que j'aurais jamais voulu faire. Ce que j'ai regretté. Tous mes remords. Toutes mes excuses. Pour toutes mes erreurs. Cque j'aurai à dire. Pour le plaisir de s'en moquer.CowblogfrWed, 27 Aug 2014 13:34:26 +0200180http://unlimited.cowblog.fr/c-est-quoi-cette-manie-d-attendre-3266604.htmlC'est quoi cette manie d'attendre?Jcrois bien que j'ai les tripes qui sourient.
Ouais, ça va pas durer, mais là, franchement,
on s'en fout un peu tu vois.


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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3266604.htmlThu, 19 Jun 2014 13:41:00 +0200http://unlimited.cowblog.fr/c-est-quoi-cette-manie-d-attendre-3266604.html
http://unlimited.cowblog.fr/c-est-reparti-pour-un-tour-3258349.htmlC'est reparti pour un tour.- Mais t’es passée où?
Jsuis pas là.
- On te cherche partout, qu’est-ce que tu fous?
Jsuis pas là jte dis.
- Ça veut dire quoi, «jsuis pas là»? Ça mdit pas où t’es ni cque tu y fiches.
Jsuis pas là, c’est tout.
- D’accord, d’accord, t’es pas là, on va s’contenter de ça.
Si tu le dis.
- Quelle éloquence, t’es pleine de verve dis donc!
Oui.
- Ca mène à quoi cette histoire? Tu parles plus, tu manges plus, tu vivotes.
Jsais pas.
- Et pourquoi t’es pas là? Pourquoi t’es partie?
J’ai pas choisi.
- On t’a obligé?
Non, c’est comme ça, c’est tout.
- Rien ne t’empêche de revenir alors.
Aucune idée.
- Tu reviens quand?
Jsais pas.
- Ça va pas durer indéfiniment non plus.
Je l’espère.
- Ah, une bonne chose, tu veux qu’ça change alors.
Bah, qu’est-ce que tu crois, que ça m’amuse?
- Jle crois pas du tout. Au contraire.
Voilà.
- Qu’est-ce qui t’empêches de revenir alors?
Moi. Enfin jcrois.
- Tu te rends compte que ce que tu mdis n’a aucun sens? T’es partie, pas à cause de toi, et tu peux pas revenir, à cause de toi cette fois. C’est du grand n’importe quoi cette histoire, faut que tu m’expliques, jveux comprendre, jvais aller te chercher s’il le faut, où que tu sois, qu’importe l’état quand lequel tu …
Mais ta gueule bordel ! Arrête de me demander comment ça va. Arrête de vouloir tout savoir, de vouloir que tout change du jour au lendemain. Ca n’a pas changé non, ça ne va pas changer. Jsuis pas là, jsuis pas là, qu’est-ce qu’il te faut de plus ? Un argumentaire bien détaillé sur les raisons du pourquoi, et puis du comment, et puis du quand aussi peut-être ? Mais j’en sais rien, merde alors ! Et jveux rien en savoir d’ailleurs. Jveux pas y penser. C’est aussi flou que le paysage à travers les vitres embuées par la pluie, tout ça. Parce que tu crois que ça m’amuse, c’est ça en fait. Tu crois que j’y prends un malin plaisir à vous proposer de la merde à longueur de journée. De pas être capable d’aligner deux mots censés sans parler trop fort et trop niais. Mon spectacle n’abuse personne et jme supporte aussi peu que vous le faites. Je déteste tout ce que je dis, tout ce que je pense, tout ce que je fais. J’implose, j’explose de le savoir et de pourtant ne rien pouvoir faire, pour ne pas le faire justement. Tu crois franchement que ça m’amuse d’avoir peur de la page blanche, de mes propres mots. Je crains mes écrits, passés et futurs, encore plus présents. J’ai la trouille des mots que j’aligne, de ce qu’ils cachent, de ce qu’ils dissimulent sous des airs de m’as-tu-vu, sous des formules bien trop lourdes et bien trop empruntées. Bien sûr que ça me divertit, j’en suis toute jouasse de cette peur, et puis de toutes les autres aussi. J’ai peur de lui, j’ai peur des autres, j’ai peur du changement, j’ai peur du non-changement, j’ai peur de moi, jsuis un véritable naufrage tu vois, et oui, j’adore ça ! C’est comme cette manie de refaire le monde, de chercher des excuses, de trouver que des défauts, de penser en négatif le fil des choses, et tout ça en miroir de ces putains de réflexions dont je me délecte et qui m’envoient six pieds sous terre toutes seules. Bah oui, pourquoi attendre les remarques désobligeantes, les reproches, alors que je peux très bien me débrouiller toute seule ? Tu vois comme je suis là, comme je suis moi, tu vois bien, hein ? Je souris de toutes mes dents, j’enchaine blague sur blague, pourvues qu’elles soient servies avec un verre de blanc. J’ai un sommeil plus réparateur que jamais, mais non, mais non, jfonctionne pas à la fatigue, j’attends pas l’épuisement comme le Messie, que le corps soit enfin exténué d’avoir trop pensé. Bien sûr que non ! J’adore avoir des envies de me cogner la tête sur les murs, jusqu’à en perdre la raison, juste pour passer le temps. Et la honte dans tout ça ? La honte, la honte, la honte, jt’en foutrais moi de la honte. Non, bien sûr que non que je ne la connais pas, que j’assume, j’assume et j’assume encore. Tu doutes, c’est ça ? J’ai pas l’air sérieuse là ? Regarde-moi bien en face et dis-moi que je ne te raconte que des bobards. Vas-y, je t’attends, j’ai tout mon temps. J’ai tout mon temps, j’ai trop de temps et pourtant, putain d’incapacité à la concentration, qu’est-ce que tu m’amuses toi aussi. On est devenues les meilleures amies du monde : faudrait pas que je perde mon temps à lire un livre non plus, faut pas déconner quand même. Oui, c’est ça, faut pas déconner, c’est pareil, quelle idée de vouloir se sentir à la maison. C’est bien pour les gens heureux ça, qui ne se demandent pas ce que c’est d’être à la maison, si c’est un lieu, si c’est une situation, si c’est une personne. Avoir un toit sur la tête est déjà un luxe, alors le reste, passons, passons, passons. Jme plais beaucoup plus à me laisser gouverner par mes émotions, par des réactions épidermiques, sans fondements, pour des choses insignifiantes qui n’ont ni-queue-ni-tête, objectivement. Tu sais, j’ai besoin que de moi, de moi, et de moi : au diable vous et vos questions, et vos vies, et vos envies. C’est cool de s’écouter parler, de faire les questions et les réponses, de s’inventer une vie, de s’inventer des problèmes. Et merde alors, oui, oui, j’ai rejeté ce qui allait se passer, parce que ça ne pouvait pas être, parce que ce n’était pas vrai, parce que ce n’était pas juste. Je ne voulais avoir aucune idée de ce qu’il se passerait. Et je me suis bien trompée. Je ne savais pas mettre de mots sur ce qui se passait : avec un air effrontément détaché, je n’y accordais aucune importance. Je me suis plantée en beauté, mais j’assume hein, j’assume haut et fort. Je me suis trompée. Pas un petit peu, pas juste comme il faut : je me suis trompée en long, en large et en travers. Je me suis trompée quand j’ai voulu croire que ça irait. Ce n’est rien qu’un petit bout d’histoire en plus : y’a plus qu’à attendre que ça prenne fin, hein, soyons réalistes, soyons honnêtes et attendons que ça passe, fais-moi rire tiens. Et ces putains de montagnes russes, tu t’imagines bien que je m’y complais, que j’ai pris des actions dans les usines de mouchoirs, y’a pas de petits bénéfices ! Bien sûr que c’est bien plus drôle de cultiver ce besoin irrationnel d’attention, de le pousser jusque dans son absurdité la plus totale. Regardez-moi, faites attention à moi, parlez-moi, adulez-moi. Bordel, mais vos gueules ! Ils sont passés où les gens qui ont des choses à dire ? Qui m’impressionnent et qui me fascinent ? Merde, et voilà que jme surprends à nouveau à me croire au-dessus d’autres. Tu sais comme j’aime ça, j’adore ça, jmen satisfais comme jamais. Tous les gens sont des cons, c’est bien connu. Pourquoi m’y abaisser hein ? Hein ? Tu vois, c’est moi tout ça, c’est moi, tu me reconnais, tu vois bien, tu peux pas t’y tromper. Et penser, penser et encore penser, les moindres détails: j’ai tout pensé, j’ai trop pensé. J’ai arrêté maintenant et ce n’est pas plus glorieux, alors ne m’emmerde pas s’il te plait. Ne m’emmerde pas avec tes questions que je me pose à longueur de journée. Ne m’emmerde pas avec des réponses que je ne veux pas connaitre. Ne m’emmerde pas avec un avenir qui n’existera pas. S'il te plait, jretrouverai peut-être un jour le chemin de moi-même, mais pour ce soir, basta.

Pardon, pardon, pardon.
Tu sais tout ça, tu sais que ça ira.
Pardon, pardon, pardon.

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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3258349.htmlWed, 01 Jan 2014 22:12:00 +0100http://unlimited.cowblog.fr/c-est-reparti-pour-un-tour-3258349.html
http://unlimited.cowblog.fr/life-sucks-and-then-it-gets-better-and-then-it-sucks-again-3253541.htmlLife sucks. And then it gets better, and then it sucks again.Tu souris bien trop fort pour être heureuse tu sais. Pourquoi tu souris comme ça? Pourquoi tu fais semblant? Mais ouvre les yeux, regarde les choses en face plutôt que de fixer le ciel avec ce sourire niais qui veut rien dire, qui fait que masquer cque tu refuses d’assumer. Ca crève les yeux que tu plonges, que tu t’y complais. Et pourquoi tu parles si fort? Pourquoi tu parles si vite? Pourquoi tu t'caches derrière des paroles vides? Tu crois vraiment qu'on y croit à tout ça? Tu t'rappelles ces jours sans sortir, ces jours à ne pas se lever du canapé, ces jours à faire tourner en boucle la même chanson? C’est ça qu'tu veux, vraiment, c’est ça? Rappelle-toi la douleur. C’est celle-là qu'tu veux pour compagne? Nan, t'as pas oublié, il y a juste ce sourire sans vie qui fait bonne figure, mais on n'est pas dupes tu sais.
C'est pas une excuse valable, ça, ton corps qui part en miettes, qui va à vau-l'eau. Ta joue? Ta tempe? Tes tympans? Ton crâne? Ton cou? Ta tête toute entière est engourdie et tiraille, on a compris. En gros, t’as mal partout et nulle part à la fois, t’as mal au cœur comme t’as mal au cul, ma pauvre. Tu vois pas qu’ton corps se joue de toi, fais le taire, y'a pas de raison que tu t'laisses gouverner comme ça. Jsais bien que t'as le bide en compote, que t'as les tripes à l'envers. Mais ça change rien, bouffe un peu, merde. Jmen fous qu'tu fondes en larmes à la moindre contrariété. Jmen fous qu'tu sois incapable d’aligner plus de deux mots. Tu vas mle crier cque t’as à dire, tu vas t’égosiller, bordel. Parce que tu rumines et qu'ça sert à rien que ça aille et vienne des pieds à la tête.
T'avais un job qui te plaisait, le soleil à chaque coin de rue et un mec dans ton lit tous les soirs, et alors? T'es sans job, sans soleil, sans mec, et alors? T’es pas à la rue, t'as toujours des échappatoires, t'as de la famille prête à te soutenir si tu la laissais faire, des amis qui t’écoutent. Bouge-toi le cul, apprend enfin à accepter c'que t'es et ce dont t'es capable. Acceptes ces compliments et les tourne pas en dérision. On t'dit d’y croire, on t'dit d’oublier, on s’en fout, mais reste pas inerte là, avec ce putain de sourire. Alors oui ça fait mal, alors oui le changement est brusque et radical. Mais ça passera. Ca t’agace, tu veux que jme taise hein? Non, jme tairais pas. Ca ira. Crois-moi. Jsais pas quand, jsais pas comment. Et moi jpeux rien faire d’autre que d'te secouer. J’ai pas de solution miracle. Mais jsuis là.
Alors arrête de te mettre la poudre aux yeux. Arrête de croire au Père Noël. Ca va être dur. Tu vas en chier, jte le promets. Ca va être des jours à tourner en rond, ça va être des semaines entières de pluie à attendre que ça se passe, à attendre des réponses. Mais le savoir, c’est déjà se battre un peu. Et arrête de ressasser les mêmes choses, les mêmes mots, c’est fini. Tu t'le mets dans le crâne ça? Tu parles de mirage, je sais bien que y'a pas de preuves. Dis-toi que c'est tant mieux, putain. T'entends que c'que tu veux, tu retiens que les mots qui te plaisent.  Mais tu t'fous de qui, franchement? Arrête de fuir, arrête de vouloir prendre tes jambes à ton cou, comme tu l'fais si bien. Tu t'prends par la main maintenant et t'avances. T’as plus rien à perdre, t’as plus rien de toute façon. T'as tout à gagner jte dis. Eh, ho, tu m'écoutes là? Tu sais pas c'que tu veux, tu sais pas où mettre les pieds, c’est ça? On va chercher, jvais t’y emmener moi, on finira par trouver. Parce que jte laisserai pas le choix. Jte laisserai pas au bord de la route, en spectatrice de ta vie. Et puis merde, jsais que t'es à mille lieues de moi, que t'es à mille lieues de toi. Que j'parle dans le vide pour l'instant. Mais tu mferas pas taire avant que tu m'aies regardé dans les yeux, que t'aies vu la colère que j'ai dans le regard de te voir là, à te laisser vivre, à te faire plaindre de tous et à aimer ça. C'est ma main dans la tronche que tu vas prendre, c'est mon pied dans le cul qu'tu vas recevoir, jte l'jure, jusqu'à ce que tu redeviennes toi, bordel!]]>
http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3253541.htmlSun, 27 Oct 2013 20:07:00 +0100http://unlimited.cowblog.fr/life-sucks-and-then-it-gets-better-and-then-it-sucks-again-3253541.html
http://unlimited.cowblog.fr/en-terres-connues-3249305.htmlEn terres connueshttp://unlimited.cowblog.fr/images/OTL8300.jpgJe suis fatiguée, exténuée, vidée. D'un pied sur l'autre, je tourne en rond, je cogne les murs, pour me donner de la consistance, pour ne pas regarder le vide autour de moi. Sans contrôle, je crie du silence, je cherche à comprendre mais rien n'a de sens. Mes muscles ne me portent plus, refusent maintenant le moindre mouvement et me clouent sur place. On retourne aux mêmes rengaines, on revient sur ses pas, on repasse par les mêmes chemins, on reconnait les mêmes histoires. Mon corps me prémunit de cette fuite qui me taraude, de cette lâcheté qui est loin d'être une étrangère. Il y a de ces jours où tout parait insurmontable: il faut pourtant trouver une solution et refuser ce qui veut s'imposer à nous.]]>http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3249305.htmlSat, 31 Aug 2013 00:59:00 +0200http://unlimited.cowblog.fr/en-terres-connues-3249305.htmlhttp://unlimited.cowblog.fr/actually-it-ain-t-just-a-game-3246266.htmlActually, it ain´t just a game.And I said no, I won´t fall for you.
But it was quite some time ago.
I guess I got interested in the game.]]>
http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3246266.htmlMon, 22 Jul 2013 18:59:00 +0200http://unlimited.cowblog.fr/actually-it-ain-t-just-a-game-3246266.html
http://unlimited.cowblog.fr/say-what-you-want-3241451.htmlSay what you want.I'm a fucking idiot.
Je déteste ces journées. Parce que l'on y place des espoirs inutiles comparés à l'insignifiance assumée de l'événement. Mais on se fait avoir à chaque fois. Et que ça serait trop facile d'en tirer des leçons au goût de "plus jamais". Jme mords les doigts de ces accès d'exigence, de ces comportements de petite fille gâtée. Et pourtant, il semble impossible qu'ils existent tellement ils ne sont´pas moi. Au final, ce ne sont que 24h, mais qu'est-ce qu'elles me sont douloureuses. Avec ces manies de prétendre uniquement l'inverse de ce qui nous tente. Il n'y a plus qu'à s'en taper les doigts, en silence, entre deux sanglots. 
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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3241451.htmlWed, 05 Jun 2013 00:09:00 +0200http://unlimited.cowblog.fr/say-what-you-want-3241451.html
http://unlimited.cowblog.fr/move-in-the-right-direction-3232149.htmlMove in the right directionhttp://unlimited.cowblog.fr/images/IMG30603.jpg"You were in my head,
 and out of sight.
A bad mistake,
and that’s putting it nice."

There is no more to you than the emptyness and the indifference of your words. You pretend and you act around, but that is just an illusion. You can do it all you want but it will not change the fact that you will realize too late that you are only fooling yourself. You neither took nor gave, you just came by and went as you pleased, never giving a shit about the people around. I have not asked for specifics but you bothered offering some kind of a "what-I-am-supposed-to-say-not-to-be-a-douchebag". And you did not mean it apparently. You have kept on behaving this way, nothing forced you to, and then suddenly, you are as cold as ice. I have learned my lesson, message received, even though I am really pissed off and mad at you. We are just going to pretend to live in different worlds and keep silent.
 
Will you surrender and finally tell me what it really was about?

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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3232149.htmlTue, 26 Feb 2013 23:28:00 +0100http://unlimited.cowblog.fr/move-in-the-right-direction-3232149.html
http://unlimited.cowblog.fr/tu-penses-quoi-toi-tu-dis-rien-3229407.htmlTu penses quoi toi, tu dis rien.http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG3036.jpg
Je passe de la colère à la peur, de l’espoir à la déprime.
Je n’arrive pas à canaliser mes émotions. Je croyais avoir droit à un peu de respect, un peu d’attention au lieu de cette ignorance insupportable. Je ne comprends pas cette réaction épidermique qui survient partout et n’importe quand. Mes pommettes sont rouges de trop contenir ces larmes ravalées depuis plusieurs jours. Je souffre à m’en arracher les cheveux de ne pas avoir d’explications concrètes.
Confiance vous avez dit ? Vous ne m’y reprendrez plus. Vous ne ferez plus tomber ces barrières, ces murailles qui me protègent même si elles m’empêchent de vivre. Je voudrais connaitre ce bonheur simple de ne pas se questionner sans cesse, de ne pas douter, de ne pas remettre en question tout, tout et encore tout.
Des cris muets sortent de moi, des cris qui cherchent un écho, une oreille, sans ne trouver rien d’autre que le froid de la nuit. J’explose de l’intérieur, je bouillonne sans pouvoir rien y faire, que de tout laisser sortir, les joues écarlates. Un peu d’honnêteté, le courage d’assumer ce que tu veux, de dire que tu veux profiter et que je n’en vaux pas la peine. Je n’ai jamais su ce que tu pensais, je n’ai pu connaitre ce que tu avais dans la tête, ce que tu envisageais, qui tu es au final.
Je t’en veux. Je t’en veux de ne pas m’en avoir parlé. Je t’en veux. Je t’en veux de ne même pas me respecter assez. Je m’en veux de ne pas t’avoir vu sous le jour vrai, tel que je l’aurais dû. Je t’en veux de m’avoir dit de te faire confiance. Ça n’a pas d’importance pour toi, tu t’en contrefiches, tu as déjà la tête à d’autres et tu m’as balayé d’un revers de main. Je mérite un peu de franchise, non ? Tu t’ennuyais ? Tu ne m’as rien dit, tu ne m’as pas parlé, pourquoi ? Pourquoi tout faire dans ton coin ?
C’est moi que je déteste maintenant. Tous les côtés de moi, toutes les facettes, le peu que vous connaissez et tout le reste aussi. Je ne me supporte plus. Mes réactions. Mes paroles. Mes gestes. Mes intentions. Mes raisonnements. Je déteste tout ça, du premier au dernier. Mes choix. Mes barrières. Mes fiertés. Je ne supporte plus rien. Comment je peux être ce moi-là ? Celui que j’ai envie de baffer à longueur de journée. Celui que je ne juge pas digne de vous. Celui qui n’existe aux yeux de personne.
J’ai cette peur constante ; collée au ventre, de l’avenir, de cette vie dont je ne veux pas décider. J’ai besoin d’une béquille, jsuis boiteuse comme pas deux. Si tu savais tout ce qui a bien pu me passer par la tête, si tu savais toutes les questions inutiles qui ont habitées mon esprit ces derniers jours. Je n’aurais pas assez de mots pour t’expliquer toute cette peur que j’abrite, toute cette confiance qui me fait défaut, toutes ces craintes qui nourrissent mon quotidien, toutes ces failles qui font de moi celle que tu ne connais pas.
Tu n’as jamais cherché à comprendre. Ta fierté et ton orgueil sous le bras, tu parades et c’est bien tout. J’avais cru qu’il y avait plus que ça, derrière les apparences. Je te trouve des excuses, je te trouve des raisons insensiblement plausibles et je tourne en rond avec mes interrogations. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Je ne peux me résoudre à cette explication faussement naïve, le « tu n’y es pour rien » fatidique.

Donne moi des raisons de te haïr, fais de moi une ennemie et que ce sentiment atroce de « peut-être » finisse par disparaître. Il m’est impossible de discerner les coupables dans tout cela. Prenez mon cœur et faites en du hachis : vous ne me reprendrez plus de si tôt à passer pour une conne.
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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3229407.htmlWed, 06 Feb 2013 00:51:00 +0100http://unlimited.cowblog.fr/tu-penses-quoi-toi-tu-dis-rien-3229407.html
http://unlimited.cowblog.fr/de-toi-a-moi-3219760.htmlDe toi à moihttp://unlimited.cowblog.fr/images/IMG30772.jpgIl y a tous ces mots que je ne t'ai jamais dit parce que je ne les pensais pas utiles, ou peut-être juste que je ne les connaissais pas encore. Ils m'ont pris à la gorge, un soir, comme une évidence, un besoin irrépressible de te dire les mots qui m'empêchaient alors de respirer. J'ai des envies de dire que tu es comme le frère que je n'ai jamais eu. Pourquoi était-ce ton nom qui m'est venu aux lèvres au milieu de la soirée pour en appeler un autre? Je déplore souvent ne pas avoir ce privilège de partager tout sans peur, sans retenue, avec une personne, une seule et unique personne. Celle-là même qui vient vous voir quand les larmes ne font que couler sur vos joues et que le monde n'a plus les couleurs du soleil et de la mer. Celle-là même qui partage avec vous les petits détails de la vie qui vous font sourire et qui rendent la journée plus agréable. Et ce n'est pas ce que je te demande. Si tant est que je te demande quelque chose. Seulement d'être là de temps en temps, de loin en loin. Tu es juste cette personne à mes yeux, qui sera toujours là, qu'importe les vents et les marées de notre amitié. Tu es le roc qui me guide vers la raison quand je divague trop. Tu es cette relation immuable qui semble éternelle. Je sais que cela fait probablement trop sur tes épaules d'un coup, mais j'ai besoin un instant de me raccrocher à notre stabilité pour apprendre à digérer les événements. C'est ton nom que j'ai crié dans la nuit pour me remettre à flots, pour m'aider à trouver cet air qui me manque tant.
On se parle trop, on se soutient, je ne sais plus où je vais, j'ai mal de souffrir et souffrir me fait mal, j'ai peur de quand tout va s'arrêter. J'oscille entre la colère et l'indifférence, même si quelques larmes se font sentir au fin fond de la gorge. Mais je gère. Et puis, au point où on en est franchement. Enervée de toujours n'avoir pas trouvé la confiance en soi, de destination, de stabilité. Je suis incapable de me projeter dans le futur. Comme s'il n'allait jamais exister pour moi. Je ne serai jamais adulte. Vous continuerez à vivre et profiter du temps qui passe sans moi et n'en ferez aucune différence. Je peux tomber au fond du trou demain sans provoquer aucun émoi. Je ne manquerai à personne, mais qu'est-ce que vous manquez à ma vie.
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http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3219760.htmlWed, 05 Dec 2012 13:31:00 +0100http://unlimited.cowblog.fr/de-toi-a-moi-3219760.html
http://unlimited.cowblog.fr/je-te-regarderai-peut-etre-pleurer-sans-rien-faire-tes-etats-d-ames-me-peseront-et-je-finirai-par-te-cracher-a-la-figure-3203831.htmlJe te regarderai peut-être pleurer, sans rien faire, tes états d'âmes me pèseront et je finirai par te cracher à la figure.http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG48362.jpg Des instants simples, des moments comme ça, où l'on ne pense pas au lendemain, où hier n'existe pas. C'est juste ce qu'il faut maintenant: que l'esprit flotte sans jamais se poser, qu'il joue à l'amour, qu'il prenne des chemins sans en connaitre le bout, qu'il ferme les yeux et mette un pied devant l'autre. C'est bon, c'est doux, c'est chaud juste comme il faut. Rien qu'à deux, le monde n'existe plus, serre moi fort, plus fort que tes sentiments que j'emmerde tout bonnement. Ce sont tes mains dans les miennes, ce sont tes mains dans mes poches, c'est tout le reste qui s'oublie et perd le fil de nous. Il faut croire en l'instant, que le ciel tombe et que la mer monte, que nos lèvres se retrouvent et franchissent les portes d'un monde inconnu. Profitons car le temps nous est compté, faisons les enfants parce que tout est plus simple et plus lent, faisons semblant d'être toi et moi, qu'on vende nos rêves à la sauvette et que le monde nous oublie doucement.]]>http://unlimited.cowblog.fr/commentaires-3203831.htmlSat, 01 Sep 2012 02:40:00 +0200http://unlimited.cowblog.fr/je-te-regarderai-peut-etre-pleurer-sans-rien-faire-tes-etats-d-ames-me-peseront-et-je-finirai-par-te-cracher-a-la-figure-3203831.html