C'est la galère.
Si si, croyez-moi, c'est la galère-gadoue-des-pieds-à-la-tête. Ce genre de moments que tu voudrais finis une bonne fois pour toute. Un truc qui te fout des serpents dans le bide et des picsverts dans la caboche. On va se la faire ironique pour éviter les jmemords-les-lèvres-pour-ne-pas-trop-crier-d'agonie et pisser le sang pendant trois heures. Parce qu'au final, il va bien falloir y passer même si on préfererais largement être à des milliers de kilomètres de cette situation. Ou à des années(-lumières). Ils sont entrain de se goinfrer en bas, de fêter les rois comme on dit. On découvre des faciès étranges, des massacres de la langue française et des haleines nauséabondes. Ah que c'était comique. De les voir se mélanger et paraitre si amicaux entre eux. Que c'était drôle. Pour se rendre compte de l'hypocrisie qui règne. Bien peu importe probablement. A part ce que le verre contenait pour faire passer la pilule. Des bulles par-ci, des bulles par là. Celles qui éclatent contre le palet emportent avec elles le goût amer de ce sentiment de ne pas appartenir au même monde qu'eux. Ce sourire hautain que vous ne pouvez réprimer. Mais pendant ce temps là les affaires n'avancent pas. Il serait temps de s'y mettre Mademoiselle-la-glandue-qui-va-se-trouver-sur-le-carreau-très-prochainement. Parce qu'à doucement rêver d'avenir vous ne le rendez pas réel pour deux sous. Ni même trois sous cinquante. Cela ne sert absoluement à rien si ce n'est à vous ralentir dans ces démarches-que-vous-ne-faites-pas. Les trois prochains mois vont passer à une vitesse éclair. Les projets d'après sont tendres et mirifiques. Plein d'espoir et de doigt dans l'oeil. Mais qu'il est bon de rêver. A longueur de journée et peut être trop alors. Comme d'avoir rêver de ces flocons qui ne sont pas venus. Quelle ironie celle-là aussi. La France enfouie sous des centimètres de nieg aux quatres coins de la Métropole. Et ici à peine quelques millimètres, et encore qui n'ont tenus qu'une poignée d'heures. C'est avec cette amertume qui troue l'estomas d'ulcère que je vous souhaite un très bon début d'année 2010.