I'm a fucking idiot.
Je déteste ces journées. Parce que l'on y place des espoirs inutiles comparés à l'insignifiance assumée de l'événement. Mais on se fait avoir à chaque fois. Et que ça serait trop facile d'en tirer des leçons au goût de "plus jamais". Jme mords les doigts de ces accès d'exigence, de ces comportements de petite fille gâtée. Et pourtant, il semble impossible qu'ils existent tellement ils ne sont´pas moi. Au final, ce ne sont que 24h, mais qu'est-ce qu'elles me sont douloureuses. Avec ces manies de prétendre uniquement l'inverse de ce qui nous tente. Il n'y a plus qu'à s'en taper les doigts, en silence, entre deux sanglots. 

Mercredi 5 juin 2013 à 0:09

http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG30603.jpg"You were in my head,
 and out of sight.
A bad mistake,
and that’s putting it nice."

There is no more to you than the emptyness and the indifference of your words. You pretend and you act around, but that is just an illusion. You can do it all you want but it will not change the fact that you will realize too late that you are only fooling yourself. You neither took nor gave, you just came by and went as you pleased, never giving a shit about the people around. I have not asked for specifics but you bothered offering some kind of a "what-I-am-supposed-to-say-not-to-be-a-douchebag". And you did not mean it apparently. You have kept on behaving this way, nothing forced you to, and then suddenly, you are as cold as ice. I have learned my lesson, message received, even though I am really pissed off and mad at you. We are just going to pretend to live in different worlds and keep silent.
 
Will you surrender and finally tell me what it really was about?

Mardi 26 février 2013 à 23:28

http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG3036.jpg
Je passe de la colère à la peur, de l’espoir à la déprime.
Je n’arrive pas à canaliser mes émotions. Je croyais avoir droit à un peu de respect, un peu d’attention au lieu de cette ignorance insupportable. Je ne comprends pas cette réaction épidermique qui survient partout et n’importe quand. Mes pommettes sont rouges de trop contenir ces larmes ravalées depuis plusieurs jours. Je souffre à m’en arracher les cheveux de ne pas avoir d’explications concrètes.
Confiance vous avez dit ? Vous ne m’y reprendrez plus. Vous ne ferez plus tomber ces barrières, ces murailles qui me protègent même si elles m’empêchent de vivre. Je voudrais connaitre ce bonheur simple de ne pas se questionner sans cesse, de ne pas douter, de ne pas remettre en question tout, tout et encore tout.
Des cris muets sortent de moi, des cris qui cherchent un écho, une oreille, sans ne trouver rien d’autre que le froid de la nuit. J’explose de l’intérieur, je bouillonne sans pouvoir rien y faire, que de tout laisser sortir, les joues écarlates. Un peu d’honnêteté, le courage d’assumer ce que tu veux, de dire que tu veux profiter et que je n’en vaux pas la peine. Je n’ai jamais su ce que tu pensais, je n’ai pu connaitre ce que tu avais dans la tête, ce que tu envisageais, qui tu es au final.
Je t’en veux. Je t’en veux de ne pas m’en avoir parlé. Je t’en veux. Je t’en veux de ne même pas me respecter assez. Je m’en veux de ne pas t’avoir vu sous le jour vrai, tel que je l’aurais dû. Je t’en veux de m’avoir dit de te faire confiance. Ça n’a pas d’importance pour toi, tu t’en contrefiches, tu as déjà la tête à d’autres et tu m’as balayé d’un revers de main. Je mérite un peu de franchise, non ? Tu t’ennuyais ? Tu ne m’as rien dit, tu ne m’as pas parlé, pourquoi ? Pourquoi tout faire dans ton coin ?
C’est moi que je déteste maintenant. Tous les côtés de moi, toutes les facettes, le peu que vous connaissez et tout le reste aussi. Je ne me supporte plus. Mes réactions. Mes paroles. Mes gestes. Mes intentions. Mes raisonnements. Je déteste tout ça, du premier au dernier. Mes choix. Mes barrières. Mes fiertés. Je ne supporte plus rien. Comment je peux être ce moi-là ? Celui que j’ai envie de baffer à longueur de journée. Celui que je ne juge pas digne de vous. Celui qui n’existe aux yeux de personne.
J’ai cette peur constante ; collée au ventre, de l’avenir, de cette vie dont je ne veux pas décider. J’ai besoin d’une béquille, jsuis boiteuse comme pas deux. Si tu savais tout ce qui a bien pu me passer par la tête, si tu savais toutes les questions inutiles qui ont habitées mon esprit ces derniers jours. Je n’aurais pas assez de mots pour t’expliquer toute cette peur que j’abrite, toute cette confiance qui me fait défaut, toutes ces craintes qui nourrissent mon quotidien, toutes ces failles qui font de moi celle que tu ne connais pas.
Tu n’as jamais cherché à comprendre. Ta fierté et ton orgueil sous le bras, tu parades et c’est bien tout. J’avais cru qu’il y avait plus que ça, derrière les apparences. Je te trouve des excuses, je te trouve des raisons insensiblement plausibles et je tourne en rond avec mes interrogations. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Je ne peux me résoudre à cette explication faussement naïve, le « tu n’y es pour rien » fatidique.

Donne moi des raisons de te haïr, fais de moi une ennemie et que ce sentiment atroce de « peut-être » finisse par disparaître. Il m’est impossible de discerner les coupables dans tout cela. Prenez mon cœur et faites en du hachis : vous ne me reprendrez plus de si tôt à passer pour une conne.

Mercredi 6 février 2013 à 0:51

http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG30772.jpgIl y a tous ces mots que je ne t'ai jamais dit parce que je ne les pensais pas utiles, ou peut-être juste que je ne les connaissais pas encore. Ils m'ont pris à la gorge, un soir, comme une évidence, un besoin irrépressible de te dire les mots qui m'empêchaient alors de respirer. J'ai des envies de dire que tu es comme le frère que je n'ai jamais eu. Pourquoi était-ce ton nom qui m'est venu aux lèvres au milieu de la soirée pour en appeler un autre? Je déplore souvent ne pas avoir ce privilège de partager tout sans peur, sans retenue, avec une personne, une seule et unique personne. Celle-là même qui vient vous voir quand les larmes ne font que couler sur vos joues et que le monde n'a plus les couleurs du soleil et de la mer. Celle-là même qui partage avec vous les petits détails de la vie qui vous font sourire et qui rendent la journée plus agréable. Et ce n'est pas ce que je te demande. Si tant est que je te demande quelque chose. Seulement d'être là de temps en temps, de loin en loin. Tu es juste cette personne à mes yeux, qui sera toujours là, qu'importe les vents et les marées de notre amitié. Tu es le roc qui me guide vers la raison quand je divague trop. Tu es cette relation immuable qui semble éternelle. Je sais que cela fait probablement trop sur tes épaules d'un coup, mais j'ai besoin un instant de me raccrocher à notre stabilité pour apprendre à digérer les événements. C'est ton nom que j'ai crié dans la nuit pour me remettre à flots, pour m'aider à trouver cet air qui me manque tant.
On se parle trop, on se soutient, je ne sais plus où je vais, j'ai mal de souffrir et souffrir me fait mal, j'ai peur de quand tout va s'arrêter. J'oscille entre la colère et l'indifférence, même si quelques larmes se font sentir au fin fond de la gorge. Mais je gère. Et puis, au point où on en est franchement. Enervée de toujours n'avoir pas trouvé la confiance en soi, de destination, de stabilité. Je suis incapable de me projeter dans le futur. Comme s'il n'allait jamais exister pour moi. Je ne serai jamais adulte. Vous continuerez à vivre et profiter du temps qui passe sans moi et n'en ferez aucune différence. Je peux tomber au fond du trou demain sans provoquer aucun émoi. Je ne manquerai à personne, mais qu'est-ce que vous manquez à ma vie.

Mercredi 5 décembre 2012 à 13:31

http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG48362.jpg Des instants simples, des moments comme ça, où l'on ne pense pas au lendemain, où hier n'existe pas. C'est juste ce qu'il faut maintenant: que l'esprit flotte sans jamais se poser, qu'il joue à l'amour, qu'il prenne des chemins sans en connaitre le bout, qu'il ferme les yeux et mette un pied devant l'autre. C'est bon, c'est doux, c'est chaud juste comme il faut. Rien qu'à deux, le monde n'existe plus, serre moi fort, plus fort que tes sentiments que j'emmerde tout bonnement. Ce sont tes mains dans les miennes, ce sont tes mains dans mes poches, c'est tout le reste qui s'oublie et perd le fil de nous. Il faut croire en l'instant, que le ciel tombe et que la mer monte, que nos lèvres se retrouvent et franchissent les portes d'un monde inconnu. Profitons car le temps nous est compté, faisons les enfants parce que tout est plus simple et plus lent, faisons semblant d'être toi et moi, qu'on vende nos rêves à la sauvette et que le monde nous oublie doucement.

Samedi 1er septembre 2012 à 2:40

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