Il fait froid ici. Il y a eu une tempête hier soir. J’ai eu peur.
Tu me manques ici. Il faut que tu viennes me voir plus souvent. Il n’y a que toi qui me fasse sourire. Je t’attends. Ça fait des semaines. Des mois. Presque des années. Je t’attends. Sagement assise sur ma chaise, tranquillement, sans bruit et sans brusquerie. Je ne fais que t’attendre. J’étais brisée, laminée, piétinée. On m’avait coupé en deux. Il fallait recoller les morceaux. Mais je n’avais pas la force. J’avais promis de ne pas recommencer. J’avais promis que c’était la dernière fois. J’avais promis. En croisant les doigts. Comme une petite fille qui n’en fait qu’à sa tête. C’est fini maintenant. Tu ne viendras plus. Tu ne viendras pas. Tu n’es pas venu. Tu n’as pas osé. Ou j’ai refusé. J’ai nié t’avoir vu. T’avoir connu. Je veux juste t’oublier maintenant. Sors de ma vie et n’y reviens plus jamais. Pars.Loin. Ils me regardent tous bizarrement. Ils ne comprennent pas pourquoi. Si seulement ils savaient. Ils comprendraient. Peut-être. Ils crient aussi des fois. Ils demandent de l’aide dans leur sommeil. Mais je ne peux rien pour eux. Et ils ne peuvent rien pour moi. Je suis la plus meurtrie. Ils n’ont jamais eu mal comme moi.
Tu me manques .Tu me manques. Tu me manques. Je voudrais que tu me prennes dans tes bras comme il fait si froid. Je voudrais tes petits mots dans l’oreille. Je voudrais les nouvelles de là-bas. Je voudrais toi, juste.
Moi, le petit cœur malade, je me plains toujours, je ne me rebelle qu’une fois la clé tournée dans la serrure, je ne veux pas grandir, je ne veux pas vous comprendre, je ne fais plus d’effort. Parce que personne ne s’est jamais donné la peine. Parce que personne n’a jamais vu cette larme. Celle qui me fend fragilement depuis trop longtemps déjà. Cette larme acérée et dominatrice. Celle qui dirige tout. Celle qui régit tout. Personne n’y a prêté attention. Personne n’a pris le temps de s’arrêter pour l’écouter couler. Et je reste là à t’attendre. Si tu reviens un jour. Demain. Peut-être.
Tu me manques ici. Il faut que tu viennes me voir plus souvent. Il n’y a que toi qui me fasse sourire. Je t’attends. Ça fait des semaines. Des mois. Presque des années. Je t’attends. Sagement assise sur ma chaise, tranquillement, sans bruit et sans brusquerie. Je ne fais que t’attendre. J’étais brisée, laminée, piétinée. On m’avait coupé en deux. Il fallait recoller les morceaux. Mais je n’avais pas la force. J’avais promis de ne pas recommencer. J’avais promis que c’était la dernière fois. J’avais promis. En croisant les doigts. Comme une petite fille qui n’en fait qu’à sa tête. C’est fini maintenant. Tu ne viendras plus. Tu ne viendras pas. Tu n’es pas venu. Tu n’as pas osé. Ou j’ai refusé. J’ai nié t’avoir vu. T’avoir connu. Je veux juste t’oublier maintenant. Sors de ma vie et n’y reviens plus jamais. Pars.Loin. Ils me regardent tous bizarrement. Ils ne comprennent pas pourquoi. Si seulement ils savaient. Ils comprendraient. Peut-être. Ils crient aussi des fois. Ils demandent de l’aide dans leur sommeil. Mais je ne peux rien pour eux. Et ils ne peuvent rien pour moi. Je suis la plus meurtrie. Ils n’ont jamais eu mal comme moi.
Tu me manques .Tu me manques. Tu me manques. Je voudrais que tu me prennes dans tes bras comme il fait si froid. Je voudrais tes petits mots dans l’oreille. Je voudrais les nouvelles de là-bas. Je voudrais toi, juste.
Moi, le petit cœur malade, je me plains toujours, je ne me rebelle qu’une fois la clé tournée dans la serrure, je ne veux pas grandir, je ne veux pas vous comprendre, je ne fais plus d’effort. Parce que personne ne s’est jamais donné la peine. Parce que personne n’a jamais vu cette larme. Celle qui me fend fragilement depuis trop longtemps déjà. Cette larme acérée et dominatrice. Celle qui dirige tout. Celle qui régit tout. Personne n’y a prêté attention. Personne n’a pris le temps de s’arrêter pour l’écouter couler. Et je reste là à t’attendre. Si tu reviens un jour. Demain. Peut-être.