Le retour. Comme on s'était manqué. De loin en loin, mais chaque jour un peu plus près. La traverse de moi à toi est rapide, violente et sans anicroches. De l'un à l'autre, par les temps qui courent, c'était inévitable. Le rose trop vif des ses joues ne présageait rien de bon car toujours le rouge et la tempête suivent. Ailleurs où tout est plus beau, ailleurs où tout serait plus facile. Trop et trop vite. Là où les branches se bercent dans la mélodie du vent, où les étoiles dansent au son du chant des anges. Parce que devoir grandir sans cesse. Changer un peu plus ou un peu au gré des volontés de chacun. Revenir pourtant: à la facilité, au silence et à la bienséance. Fondre son ego dans la masse, l'oublier, le vendre juste pour s'en débarrasser. Les scrupules jetés sous l'escalier de nouveau en apparat, lisse et sans histoire. Sourire et d'un drap blanc couvrir la vague des remords. Les racines trop épaisses enchaînent les émotions dans une rationalité sans bornes. Penser, penser et penser encore sans en tirer profit. Questions sans réponses. Cercle vicieux. Pardon, le changement était entré chez moi mais Pâques a ramené avec lui ce colis trop lourd à porter. Envoyez moi plutôt des lettres.

Lundi 13 avril 2009 à 16:00

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