J'ôte un écouteur. Puis Deux. Silence. Deux secondes. Et la Danse repart de plus belle. Cris. Bourrasques. Fracas. Crissements. Sirènes. Je me lève. Sentir le vent caresser ma peau. Entendre le bois craquer sous le poids de mes pas. Tout Doucement. Un pied après l'autre. Le froid du parquet me réveille. La fenêtre est restée ouverte. Je sens presque la mer. Je ferme les yeux, comme ça, debout, devant les volets clos, pour essayer d'entendre les vagues effectuer leur ballet continuel. J'écoute. Une voiture. A droite. Une voiture. A gauche. Ah non, à droite finalement. Je suis toujours devant cette fenêtre. Les volets sont descendus. Je ne vois rien. J'imagine. J'imagine ce que peut être le Monde. Je le façonne. Plus joli. Je me réveillerai. Demain. Et j'aurai oublié. Comme un rêve. Entre Réel et Irréel. Entre Désir et Fatalisme. Peut être un jour se rencontreront-ils. Peut être viendront-ils à se confondre. Un Jour Peut-Être. Toujours le parquet sous mes pieds. Je n'ai pas bougé. Le bois est chaud maintenant. Mais il crie toujours à chacun de mes pas. Les murs vides résonnent cette plainte. Les planches voisines du dessus semblent répondre en écho. Comme une conversation entre vieilles amies. Je n'ose pas regarder les étoiles. Et si ça gachait tout? Non je n'ouvrirai pas. Pas ce soir. Je les imagine. Je peux même les compter. Des  Petits Anges qui s'amusent malicieusement à les déplacer dans le ciel clair. Des Boucles Blondes. Des Franges Brunes. Et un Petit Cupidon qui se plaint. Personne ne l'attend. Tu as bien le temps de grandir Petit Cupidon. Pas trop vite s'il te plait. Continuez encore un peu de rêver. De ramasser des tonnes de cailloux à la plage. De ramener des bouquets de paquerettes à vos Mamans. De toujours vouloir aller plus haut dans le ciel. De vouloir jouer à la marchande toutes les trois secondes. Chantez nous vos comptines encore une fois Petits Anges. Vous avez le Temps. Ne faites pas la tête. Assise sur le bord de mon lit, j'écoute en boucle cette chanson. Elle aussi adore les Petits Anges au Boucles Blondes. Ce n'est pas à mon habitude. Juste que Ses mots sonnent justes. Fluides. Légers. Et Graves. Mais toujours Justes. Je suis tombée en Amour. De son écriture. Se dire qu'on ne vit rien après avoir lu. "C'est pas grand ce qu'on vit, c'est pas grand où on vit, on a grandi, on n'a qu'une vie". Elle vous répondra peut-être que c'est elle qui vous envie. Mais moi je l'envie parfois. (Je ne la connais pas, Elle ne me connait pas. Mais on en a parfois pas besoin pour apprécier et comprendre).   [Ma Musique de fond m'exaspère]

Mardi 19 septembre 2006 à 3:45

Par Delph-and-co le Mardi 19 septembre 2006 à 17:16
Un Merci ne suffirait pas.
Ta musique qui résonne dans mes oreilles, cet article que je lis et relis.
Je n'étais jamais venue ici. Et bien je ne compte pas m'en aller de sitôt.
Mille Bioux <3
 

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