* Une envie de partir en courant, voler un livre, s'asseoir au fond d'un café sombre et plonger dans les méandres de l'imagination d'un autre. Devant un café qu'elle ne boirait pas. Assise sur une chaise trop petite. A se tortiller dans tous les sens et oublier les phrases lues. De dehors la lumière fendrait les vitres sales et brulerait le cuir des banquettes exposées. Le serveur crierait fort des formules magiques jusque derrière le comptoir. La vie passerait lentement. La salle s'emplirait des personnages, légers et discrets, mais vivants.
* Une envie de sentir sous ses semelles mouillées le sable crisser. Le vent dans les cols et les yeux rivés sur les étoiles. Coudre les mots pour combler le silence. Ecouter la chanson des vagues, épaule contre épaule, assis sur le rebord d'été. Peindre nos journées et dépeindre nos rêves sous l'oeil de la lune. La pluie qui goutte et glisse le long de ses boucles brunes. Courir bétement. Crier plus fort que les mouettes. Sauter plus haut que les goélands.
* Une envie de l'embrasser à pleine bouche. Au milieu d'un trottoir. L'arrêter d'une main et le surprendre. Sous les yeux ébahis des passants. Savourer cette exhibition. Sous le soleil doré de décembre et le froid qui vous glace les lèvres. Gouter sa bouche comme pour la première fois. S'enivrer comme pour la dernière fois. Lui tisser la toile des sentiments. Emmêler les odeurs et boire les mots dictés par sa langue. L'emprisonner de ses bras et serrer fort, très fort. Se prendre pour les rois du monde et dominer leurs ombres.
* Une envie de sentir sous ses semelles mouillées le sable crisser. Le vent dans les cols et les yeux rivés sur les étoiles. Coudre les mots pour combler le silence. Ecouter la chanson des vagues, épaule contre épaule, assis sur le rebord d'été. Peindre nos journées et dépeindre nos rêves sous l'oeil de la lune. La pluie qui goutte et glisse le long de ses boucles brunes. Courir bétement. Crier plus fort que les mouettes. Sauter plus haut que les goélands.
* Une envie de l'embrasser à pleine bouche. Au milieu d'un trottoir. L'arrêter d'une main et le surprendre. Sous les yeux ébahis des passants. Savourer cette exhibition. Sous le soleil doré de décembre et le froid qui vous glace les lèvres. Gouter sa bouche comme pour la première fois. S'enivrer comme pour la dernière fois. Lui tisser la toile des sentiments. Emmêler les odeurs et boire les mots dictés par sa langue. L'emprisonner de ses bras et serrer fort, très fort. Se prendre pour les rois du monde et dominer leurs ombres.