And one day you realize that the hardest part is just to
LET GO
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Mardi 31 janvier 2012 à 7:32

I AM CRAVING FOR MORE.
FOR (LIFE).

Jeudi 19 mai 2011 à 22:52

Il fait froid ici. Il y a eu une tempête hier soir. J’ai eu peur.
Tu me manques ici. Il faut que tu viennes me voir plus souvent. Il n’y a que toi qui me fasse sourire. Je t’attends. Ça fait des semaines. Des mois. Presque des années. Je t’attends. Sagement assise sur ma chaise, tranquillement, sans bruit et sans brusquerie. Je ne fais que t’attendre. J’étais brisée, laminée, piétinée. On m’avait coupé en deux. Il fallait recoller les morceaux. Mais je n’avais pas la force. J’avais promis de ne pas recommencer. J’avais promis que c’était la dernière fois. J’avais promis. En croisant les doigts. Comme une petite fille qui n’en fait qu’à sa tête. C’est fini maintenant. Tu ne viendras plus. Tu ne viendras pas. Tu n’es pas venu. Tu n’as pas osé. Ou j’ai refusé. J’ai nié t’avoir vu. T’avoir connu. Je veux juste t’oublier maintenant. Sors de ma vie et n’y reviens plus jamais. Pars.Loin. Ils me regardent tous bizarrement. Ils ne comprennent pas pourquoi. Si seulement ils savaient. Ils comprendraient. Peut-être. Ils crient aussi des fois. Ils demandent de l’aide dans leur sommeil. Mais je ne peux rien pour eux. Et ils ne peuvent rien pour moi. Je suis la plus meurtrie. Ils n’ont jamais eu mal comme moi.
Tu me manques .Tu me manques. Tu me manques. Je voudrais que tu me prennes dans tes bras comme il fait si froid. Je voudrais tes petits mots dans l’oreille. Je voudrais les nouvelles de là-bas. Je voudrais toi, juste.
Moi, le petit cœur malade, je me plains toujours, je ne me rebelle qu’une fois la clé tournée dans la serrure, je ne veux pas grandir, je ne veux pas vous comprendre, je ne fais plus d’effort. Parce que personne ne s’est jamais donné la peine. Parce que personne n’a jamais vu cette larme. Celle qui me fend fragilement depuis trop longtemps déjà. Cette larme acérée et dominatrice. Celle qui dirige tout. Celle qui régit tout. Personne n’y a prêté attention. Personne n’a pris le temps de s’arrêter pour l’écouter couler. Et je reste là à t’attendre. Si tu reviens un jour. Demain. Peut-être.http://unlimited.cowblog.fr/images/DSCN2181bisTER85BANDO.jpg

Jeudi 21 avril 2011 à 23:40

Je me suis encore foutue dans une position indélicate. Si je laisse les choses évoluer comme elles le font, je vais me retrouver tiraillée entre deux personnes, et je ne le souhaite absolument pas. Je ne souhaite pas avoir à choisir.

J'étais imbibée, bien imbibée même. Mais apparemment pas assez pour répondre à l'appel de ma main sur sa cuisse. Pourtant, ce qu'elle n'en était pas loin. Je parlais, parlais, parlais trop. Je réfléchissais moins. En somme, j'allais bien même si C. était là et que je ne pouvais m'empêcher de vérifier à chaque seconde qu'il n'avait pas disparu. C'était ridicule et inutile. J'avais 15 ans à nouveau et tout ce que je cherchais était le contact de sa peau, l'odeur de sa nuque, la chaleur de ses paumes. Mais je m'égare ici. Ce que je me serais bien égarée avec lui, quelques instants de plus.
"Il repart dans quelques jours." Arrête K. de me marteler cela en tête comme pour essayer de me faire voir l'absurde de la situation, s'il te plait. Je ne suis pas fière de moi. De ce qu'hier soir a été. J'aurais dû serrer les dents plus fort, j'aurais dû ravaler mes larmes, sentir le salin dans ma gorge, penser à autre chose et rire un peu trop fort. Et au lieu de cela, je l'ai regardé s'en aller sans se retourner, sans un regard, sans un regret, sachant que cette fois était la dernière et qu'une page se tournait. Les yeux fixés sur son dos, le monde a tourné autour de moi comme pour dire encore une fois, encore une fois, tu t'es faite avoir. Cours, mais cours, à en perdre haleine, derrière lui, ne lui laisse pas le droit de tout contrôler et de s'enfuir comme ça. Tout est trop compliqué, tout se complique de jour en jour. Il fait partie de cette caste des Populaires, des gens trop bien pour moi. Et je ne peux m'empêcher de tomber dans le panneau encore et encore. Et la voix de K. qui ne cesse de me répéter qu'il n'en a pas rien à faire, à l'inverse que ce que je m'obstine à déclamer.
"Tu n'en as pas l'air vraiment convaincue." Tu joues sur quel terrain M.? Le terrain en question est trop miné entre nous. Autant je ne peux pas faire cela à K., par respect pour tout l'intérêt et l'attention qu'elle te porte; autant tu pourrais faire cela à C. parce qu'à aucun moment il ne s'est montré jaloux, preuve par A+B qu'il s'en bat les cacahuètes comme de l'an 40.http://unlimited.cowblog.fr/images/photocabine6-copie-1.jpg
J'ai senti son regard quand il est venu me dire au revoir. Entre le désolé et le qu'est-ce qu'on fait? Mais qu'est-ce que l'on a fait? Et pourquoi? J'avoue que je ne me suis pas posée la question sur le moment. J'ai plongé. Je n’ai pas osé lui demander à ce moment précis plus qu'un au revoir. Peut-être parce que je ne savais pas où il s'en allait. Je ne sais pas s'il attendait que je demande plus. Tu sais où je suis C., je ne me cache pas. Tu sais tout ça C. Et j'ai su où tu allais. J'ai su où tu étais. Mais ce que je veux savoir, c'est ce que tu penses, bordel. Dis-moi une fois pour toute ce que tu as dans la tête. Mais je n'ai rien fait. Et je ne le reverrais pas. Je l'ai juste laissé partir avec du regret dans mon regard.
J'ai suivi les autres, j'ai grimpé dans un taxi et j'aurais voulu disparaître sous terre. K. avait compris en me voyant dans tous les sens, perdue, incohérente. Elle n'a rien dit et m'a prise contre elle. J'ai osé fermer les yeux avec la peur au ventre de le revoir, dos tourné, partir dans la nuit sans un remord. J'ai le cœur qui a vacillé, autant à cause de lui que de l'alcool. J'ai pris leurs mains sans rien dire. Je leur ai imposé mes états d'âmes, j'ai réquisitionné leur aide. Aucun des deux, ni M., ni K., n'a bougé au contact de mes doigts gelés. J'avais deux piliers pour me soutenir et j'aimais ça. Je ne comprenais pas pourquoi M. avait choisi d'assumer ce rôle. Je me suis tu et j'en ai profité effrontément. Il a essuyé mes larmes, il a été tout ce que je demande à C. Et l'un ne sera jamais l'autre.
On passé de longues minutes dans les bras l'un de l'autre, M. et moi. Dans ce salon froid et impersonnel. La peur au bord du cœur de voir K. ouvrir la porte. Il m'a poussé à bout sur C. et j'ai craqué. Il n'a pas fui ses conneries et m'a prise contre lui. Quel est son problème? C. n'était plus là, la jalousie n'était plus un prétexte valable. N'ont-ils pas abordé le sujet ensemble? Si improbable que je ne peux y croire. Mais je ne peux croire non plus qu'il marche délibérément sur ses plates-bandes, devant lui, si ouvertement, sans savoir que C. s'en contre fiche. On ne m'enlèvera pas de l'esprit qu'il n'en a rien à faire. "Va lui demander" Parle lui. Mais on ne s'est pas adressé deux mots de la soirée. Juste cette bise d'au revoir. Il n'est pas venu me parler. Tu n'y as pas été non plus, tu sais.

Samedi 16 avril 2011 à 1:46

http://unlimited.cowblog.fr/images/IMG4607.jpgEvery part of my body is aching. Every piece is hurting. Il n'y a pas un centimètre carré qui ne soit en feu. Pas un centimètre carré de glacé. I do not know wheter it is too hot or too cold, too late or too early. Assise, debout, assise, accroupie, assise, allongée, recroquevillée. Rien n'y fait, rien ne joue le jeu, ne donne le change. Qu'importe la position, chacun de mes muscles crie sa colère, son désarroi, sa frustration, me laissant là, les joues bien trop rouges et les tempes douloureuses. From overjoy and excitement to disappointement and anger. Stuck. Stuck. Stuck. There's no more accurate word tonight. And ever. J'appelle au secours, je brasse le vide devant moi, je crie, je crie, je crie encore. Mais où es tu? Il y a tous ces mots qui s'aglutinent au fond de ma gorge, ces envies de toi. But the only problem is that no one knows yet who the You is. I would run to somewhere safe. Quelque part où les murs bien moins hauts que nos rêves, pour éviter que l'on se retrouve à se les prendre en pleine figure.

Mercredi 15 septembre 2010 à 0:24

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